Extrait du journal

nier que mes chiffres « n’ont rien de commun avec ceux de M. Yves Guyot», par cette raison péremptoire que lee communications faites à ce dernier s’ar rêtent au 21 mai 1887. Le public pensera sans doute que cette raison n’est pas décisive. Je main tiens que l’origine de mes chiffres, du moins jusqu’à cette date du 21 mai 1887, est la communication officiellement hâte à M. Yves Guyot, membre de la com mission du budget, par le ministre de la guerre. Si son collaborateur de la Lanterne a pu les compléter, pour la période d’un an environ, qui a suivi, cette circonstance ne permet pas d’en infirmer la valeur. La Lanterne a grand tort d’invectiver à cette occasion le journaliste distingué qui a usé de son droit en donnant à un député d’utiles renseignements en vue d’une interpellation. La Lanterne ne prétendra pas que les chiffres donnés par le ministre de la guerre fussent confidentiels puisqu’elle les a publiés. Quant aux procédés employés pour se les procurer, puisque le journal de M. Mayer ne songe pas à les blâmer, pour quoi donc, s’il les trouve irréprochables de la part de M. Yves Guyot, voit-il un grave inconvénient à ‘ce que le pu blic en ait eu connaissance? Au demeurant, ce qui intéresse le public, ce n’est pas do connaître les appréciations de la Lanterne sur ses anciens collaborateurs ; mais plutôt d’être fixé sur l’étendue de nos pertes au Tonkin. Je maintiens l’exactitude de mes chif fres, et s’il prend au gouvernement la fantaisie tardive de les contester, il a tous les documents nécessaires pour une exacte statistique ; il n’a qu’à les publier. ANDRIEUX....