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La Petite République, 6 février 1884

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La Petite République
6 février 1884


Extrait du journal

feuille à feuille. Il a duré ce que dure une rose à mon corsage ! Une soirée ! — Wilhelmine ! — Laissez-moi parler. Par grâce ! Cela me fait du bien. Ce que j’ai sur la poitrine m'étouffe. Un jour vous penserez que pour tant je n’ai eu rien à me reprocher. Vous no m’aimez plus, Georges, et moi, je vous aima toujours ! Il l’enleva d’un mouvement brusque et la serra sur son cœur avec passion. — Ahi tu es un ange du ciel! dit-il. Et leurs lèvres se rencontrèrent. — Merci, murmura-t-elle; pour co baiser là je te donnerai ma vie l Us marchèrent un quart d’heure e» silence. Puis Wilhelmine reprit d’un ton presque joyeux : — Georges, voulez-vous m’accorder una grâce? — Tes désirs sont des ordres. — Je voudrais aller à Vienne, revoir mon pays, seule avec vous. Nous emmènerons deux domestiques. Gisèle et votre valet de chambre. Nous reviendrons par le Tyrol et la Savoie, tous deux comme des écoliers en vacances. Vous i.e pouvez pas me r<*fn»««. cetto octite satisfaction-...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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