Extrait du journal

L'employé. — Je viens, M., l’abbé, ré clamer vos services pour un de nos ma lades qui demande un prêtre. Le prêtre. — Très bien. M. l’employé. Donnez-moi la clef de l'Hôtel-Dieu. L'employé. — La clef 1 Pourquoi faire ? Le prêtre. — Pour y entrer quand ber me semblera. L’employé. — Je n’ai pas d’ordres qui m’autorisent à |vous donner ce que vous exigez. Le prêtre. — Et moi, j’ai des ordres qui me défendent de mettre le pied dans un hôpital où ie ne suis pas chez moi. L’employé. — Vous pouvez vous tenir assuré qu’on s’empressera de venir vous chercher toutes les fois qu’un malade vous demandera. Le prêtre. — Et les autres ! Croyezvous que je veuille me dessaisir de mon droit sur eux? L’employé. — Pourtant, quand on vous appelle au premier étage d’une maison, vous ne mettez pas pour condition, avant d’y aller, qu’on vous laissera monter aux autres étages. Le prêtre. — Vous devenez impertinent, mon cher monsieur, tiadhez qu'un hôpital n’est pas une maison comme une autre ; qu’on devient une chose à nous en y en trant, et que de tout temps nous avons pu nous asseoir devant les lits d’hôpital, avec ou sans la permission de ceux qui étaient dedans. L’employé. — Justement, on ne veut plus de cela. C’était de la persécution ! Le prêtre. — Il ne vous appartient pas de nous parler de persécution. L’Eglise ne connaît qu’une persécution, celle dont elle est victime quand on l’empêche de faire ce qu’elle veut. L’employé. — Avec tout cela, vous refusez vos sereine» a ceux oui les de-...