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La Petite République, 13 avril 1912

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La Petite République
13 avril 1912


Extrait du journal

L’humanité, l'équité veulent que des mesures soient prises en faveur des fa milles nombreuses. L'intérêt national ne l'exige pas moins. Dans un récent article, j'ai montré com ment, la population de notre pays, station naire depuis un certain nombre d’années, était désormais destinée à décroître. J'ai indiqué quelques-unes des conséquences de ce dépérissement, de celle extinction progressive do notre nation ù laquelle nous allons êtres condamnés désormais à assister — si du moins nous laissons les choses suivre leur cours. Il y a là un danger redoutable ; ou plutôt, c’est un fléau dont nous sommes atteints, et contre lequel nous devons lutter par tous les moyens qui soffrent à nous. La France s’impose des sacrifices énormes afin d'être en mesure de défendre son intégrité terri toriale, si celle-ci venait à être menacée. 11 serait étrange qu'elle ne voulût rien en treprendre pour tenter de se guérir du mal qui ronge, qui dévore son être vivant. 11 faut donc protéger de toutes façons — et honorer — les familles nombreuses. Il faut faire que les enfants ne soient plus une charge trop lourde pour les parents, que ceux-ci cessent d‘en redouter la ve nue....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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