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La Petite République, 14 août 1876

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La Petite République
14 août 1876


Extrait du journal

ques pièces «le linge et se mit à l’ouvrage : des reprises à faire aux petites chemises, aux brassières et aux langes des en fants. Comme nous l’avons dit, la nuit était venue, noire et sombre. Le vent, une sorte «le vent «le tempête, hurlait autour de la maison en sc cognant avec rage aux angles des murs, il faisait trembler et sonner les vitres des fenêtres ; puis, furieux de sc voir un instant arrête dans sa marche rapide, il bondissait par-dessus l’obstacle et allait faire entendre plus loin, dans la campagne tourmentée, scs sifflements sinistres, Pendant ce temps, les doigts agiles delà jeune mère poussaient et liraient l’aiguille. Elle sc nommait Louise, elle était née à Jouarre, et la maison où elle demeurait était la sienne. Elle n’avait que quatre ans lors<|u’clle cul le malheur de perdre son père, Claude Verdier, un brave et honnête ouvrier, un des bons parmi les tailleurs «le meules, dont on se souvient encore à la l’erté. Claude Verdier n’avait pas encore eu le temps de faire «le grosses économies, ce qui doit être le but «le tout honnête ouvrier qui aime sa femme et qui pense à l’avenir, au bonheur de ses enfants. 11 via s! pour sa...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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