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La Petite République, 18 août 1899

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La Petite République
18 août 1899


Extrait du journal

On a cherché le meurtrier de labori chez les frères de Ploërmel, établis- à Cesson. Et, naturelle ment. on n'a rien trouvé. Tous les chers frères réunis dans l'école avaient l’air de saints hommes, béats et tout confits en dévotion. Pas plus de cri minel que dans ma poche. Supposer que les hom mes de Dieu puissent donner asile au meurtrier : mais cela n'a pas de sens! Cherchez, messieurs, regardez partout ; dans l'armoire, dans le bénitier, dans la paillasse ; vous ne trouverez rien ; les bons frères sont bien tranquilles. Si l'on n'a rien trouvé, c’est parbleu ! qu’il n’y avait rien, car je ne suppose pas un seul instant qu'on ait mal cherché. Mais il est impossible de ne pas constater que les perquisitions sont toujours infructueuses, quand elles sont faites dans les mai sons du Seigneur, Voyez ce qui s'est passé à Lille, chez les frères de Notrc-Dame-de-la-Treillc. On a organisé "dans cet établissement de véritables fihosstis. 04 a fouiné nartout et au’est-cc au’on a...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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Données de classification
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