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La Petite République, 20 février 1909

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La Petite République
20 février 1909


Extrait du journal

Le Rllan de la Marine Ce que va faire le Conseil des Ministres Les divergences de vues qui s’étalent produites entre MM. Picard, ministre de la Marine, et Caillaux. ministre des Finan ces, au sujet des dépenses à engager pour la mise en état de notre flotte, semblent devoir être aplanies à bref délai. Dans les milieux ministériels on estime que l’accord se fera aisément. Après un examen complet des propositions de M. Alfred Picard et des rapports de l'inspec tion des finances, M. Caillaux serait prêt, assure-t-on. à consentir à la plus grande partie des demandes de crédits réclamés pour la réfection do notre marine. II est peu probable cependant que la question soit complètement tranchée ce matin au conseil des ministres. Le gouver nement doit en effet avant d’aborder ce grave débat, examiner les propositions présentée» par MM. Caillaux et Barthou sur la question des ouvriers et employés des chemins de fer actuellement pendante devant le Sénat. 4®» DANS LE DÉSERT...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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