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La Petite République, 21 décembre 1902

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La Petite République
21 décembre 1902


Extrait du journal

Si nous en jugeons par le nombre des cartes prises dans nos bureaux — plus de deux mille en trois jours! — la réunion du Trocadéro aura un suc cès retentissant. Ce résultat sera dû pour la meilleure part au désir d’entendre Jaurès traiter un sujet particulièrement favorable à son talent ; pour une autre part, au plaisir qu’éprouvent nos militants à se rencontrer dans de vastes assem blées que la difficulté de trouver des locaux convenables rend malheureuse ment trop rares. Le président Magnaud m’a promis de faire l’impossible pour être des nôtres. Puisqu’il s’agit de la « Justice dans rhumanité », le bon juge a sa place marquée parmi les auditeurs, sa modestie l’empêchant de siéger au fauteuil de la présidence. Nous serons tous particulièrement heureux de le saluer, où qu’il se tienne, et par nos applaudissements de rendre un éclatant hommage à l’œuvre si noble à laquelle son nom demeure attaché. G.-R. “ CES MESSIEURS ”...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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