Extrait du journal

avait voulu y apposer sa croix ; Georges sanglotait toujours sur lYpaulo do Cécile. Alx ! maman Zizi, murmura-t-il enfin, que je suis malheureux !... je no peux plus I... L’accent était si navré, le désespoir si grand et si vrai, qua Cécile tressaillit jus qu’au fond de son âme. Une lueur soudaine illumina sa pansée. Elle devint aussi pâle que Georges !... C’était vrai !... il n’était pas son fils, co beau garçon si dévoue ot si aimant, que son cœur avait adopté, mais que ses entrailles n'avaient pas porté !... On venait do le lui rappeler, il y avait dix-huit ans qu'elle l’avait oublié !... Dix-huit ans que cet amour absolument maternel avait cicatrisé la blessure de son cœur !... Dix-huit ans qu’en Georges s’é tait incarné Valentin. Mais lui. l’enfant étranger!... que la recon naissance, l'affection, toutes les affinités de l’âme avaient faites son fils, n’était pas de venu le frère do Valentine !... Malheureuse qu’elle était I sa folie mater nelle avait fait le désespoir de ce Georges, le préféré, l'élu de son cœur!... Comment allait-elle réparer cela !... Elle eut envie de tout rompre, do tout dire, de crier à Valentine : —Georges t’aime comme un fiancé, comme un mari; je ne veux pas qu’il souffre ! Et si tu en aimes un autre, toi, brise ton cœtvr, mais tu no seras pas, tu ne peux pas être heureuse lorsque mon fils est malheureux l Elle so lova, résolue; Georges devina son son intention et chercha Valantine des yeux,...