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La Petite République, 21 mai 1900

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La Petite République
21 mai 1900


Extrait du journal

Aujourd’hui même, la banlieue de Paris procède à l’élection des conseil lers généraux de la Seine. Nos amis se rendront tous aux urnes ; il dépend d’eux, par leur fermeté, par leur union, de corriger en partie le fâcheux effet des élections nationalistes du 6 mai et du 13 mai. Le prolétariat militant ne désarme jamais; il faut que l’ennemi ait l’impression qu’il a devant lui une force infatigable et irréductible. Tous les dissentiments qui, en deux ou trois points, auraient affaibli le parti socia liste, se sont effacés : et c’est avec la force do la cohésion, c’est aussi avec l’élan du sublime idéal prolétarien que tous les travailleurs, tous les républi cains conscients iront aujourd’hui aux urnes. JEAN JAURÈS....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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