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La Petite République, 22 avril 1887

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La Petite République
22 avril 1887


Extrait du journal

Arrive la guerre du Mexique, la plus grande pensée du règne de Napoléon III. Margueritte, qui y trouve sa nomination de colonel, y fait des prodiges de valeur. Aussitôtaprès l’insurrection algérienne éclate. On pense avec quelle ardeur le soldat de la première heure fond sur les insurgés. Enfin, il prend un peu de re pos, de repos tout relatif, qu’il n’a certes pas volé, en 1867, lorsqu’il est nommé général de brigade, subdivision d’Al ger... **• Nous venons de résumer la carrière militaire de Margueritte en Algérie. Il nous resterait à montrer le colonisateur aux vues larges et humanitaires. Ce se rait instructif. Il nous faudrait aussi nous arrêter quelques instants sur le chas seur « dont la balle ne touchait jamais la terre » et sur l’écrivain qui a rendu avec un bonheur d’expression qu’envie raient les maîtres les scènes et les pay sages de l’Algérie. Ce serait intéressant. La place nous manque, hélas ! comme nous le disions plus haut, car il nous faut parler maintenant de la fin glorieuse que la piété filiale a ainsi désignée : la mort d’un héros....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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