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La Petite République, 23 juillet 1892

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La Petite République
23 juillet 1892


Extrait du journal

géant tout dégouttant de sang, titubant, faire trois pas vers le petit caporal, jeter à ses pieds le poignard et tomber en criant : -- Pour le Tsar et pour la France ! Napoléon en remerciant Alexandre de sa magnanimité, lui demanda de s’atta cher Nicolas Strépanow que le baron Larrey avait en quelques jours guéri de ses blessures. Le tsar consentit à se séparer de ce brave, qui servit en effet pendant quelque temps dans la garde impériale, mais qui, après Waterloo, rentra dans sa patrie où il est demeure jusqu’à sa dernière heure un des plus chauds et des plus francs amis de la France. C’est Vhorrible choléra qui, parait-il, a tué ce vieux héros que la mort avait si souvent et si longtemps respecté....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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