PRÉCÉDENT

La Petite République, 23 juillet 1899

SUIVANT

URL invalide

La Petite République
23 juillet 1899


Extrait du journal

place ceux qui osaient mettre en doute l’indépendance des juges militaires et l’autorité de la chose jugée. Des tas de braves gens qui avaient simplement cru que ceux du conseil de guerre de 1894 avaient été induits en erreur, se sont vus marqués du sceau des traîtres, voués aux malédictions de l’armée et aux canons de l’Eglise. S’il leur prenait fantaisie aujourd’hui, pour réparer leurs torts et rentrer en grâ ces auprès des patriotes, de proclamer sur la place publique leur foi inébranla ble en l’infaillibilité de MM. d’Ormescheville et de Ravary, s’ils criaient haro sur ceux qui supposent que ces superbes consciences peuvent se plier aux exigen ces des chefs, ils seraient de nouveau honnis, bafoués, jetés à la géhenne. On les traiterait de sales juifs, agents du syndicat. L’honneur militaire et le patriotisme consistent en effet à dire présentement tout le contraire de ce qu'ils voulaient qu’on dise il n’y a pas bien longtemps : Souvent honneur varie Bien fol est qui s'y fie. GÉRAULT-RICHARD....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

En savoir plus
Données de classification
  • dreyfus
  • guesde
  • gérault-richard
  • jaurès
  • judet
  • méline
  • millevoye
  • drumont
  • guil
  • lafargue
  • france
  • toulon
  • rochefort
  • albi
  • lyon
  • tours
  • paris
  • espagne
  • uno
  • rhône
  • parti socialiste
  • la république
  • conseil de guerre
  • parti ouvrier français
  • ferrero
  • verrerie ouvrière
  • parti socialiste révolutionnaire
  • sénat
  • comité d'entente
  • union postale