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La Petite République, 24 mai 1900

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La Petite République
24 mai 1900


Extrait du journal

Petit carnet de l’Exposition : Une oeuvre d’art à débaptiser. Vous avez certainement vu dans les salles de l’orfèvrerie qui séparent les salles de la porcelaine et de la faïence française au palais des ChampsElysées un admirable tryptique qui vient d’Aix en Provence. C’est le Buisson ardent. Or, la tradition appelle l’œuvre « Le tryptique du roi René. » Pourquoi? L’auteur est Nicolas Froment. Le roi René n'est pour rien dans la confection de cette belle chose. Il n'a fait que poser pour la caractéristique figure peinte sur les volets. Rendez à Froment ce qui est à Froment. L'Histoire de l'Art doit être faite avant tout d’exactitude et de justice. XX PETITS PAINS DU MATIN On se plaint avec raison que la régie livre ao public des boites d'allumettes insuffisamment rem plies. On oublie d’ajouter que par un phénomène à rendre fou les mathématiciens, mêmtlcsalHiraettei qui se trouvent dans la boite manquent le plus souvent-....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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