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La Petite République, 25 août 1893

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La Petite République
25 août 1893


Extrait du journal

On a vu que le citoyen J.-B. Clément arrive en tête de liste des républicains. Il n'est devancé que par le réactionnaire M. de Wignacourt dont le chiffre de voix n’est pas sensiblement supérieur. Il n’en devient pas moins indispensable que les autres candidats républicains se dé sistent en faveur de notre ami afin de dé router la réaction. On nous apprend que telle n'est pas leur intention et iis se disposent à maintenir leurs candidatures au risque de fournir des chances qu’il n’a pas à M. de Wigna court. Cette attitude constituerait un manque ment grave à la discipline républicaine, que J.-B. Clément observa fidèlement lors des élections de 1889. En effet, M. Corneau fut élu à cette époque grâce à l’appoint des voix socialistes. Les circonstances sont à peu près les mêmes. L’ennemi réactionnaire se dissimule, comme jadis, Sous l'étiquette républicaine, mais personne ne saurait s'y tromper. Le maintien des candidatures radicale et républicaine concurremment à celle de J.-B. Clément, équivaudrait à une trahi son. On ne la commettra pas 1 O.R....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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