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La Petite République, 27 août 1893

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La Petite République
27 août 1893


Extrait du journal

Union ! Un journal nourri dans l'opportunisme, et qui en connaît les détours, est navré des progrès accomplis par les socialistes. Leur triomphe, c’est l'avortement de toutes les réformes politiques et sociales. Cette idée, on le voit, si elle manque d’exactitude, ne manque pas d’originalité. Aussi, pour que la prochaine Chambre aboutisse, il faut «« faire front aux bar bares » ; il faut que les honnêtes gens du parti modéré forment une ligue non mo dérée ; bien plus, il faut faire appel aux ra dicaux, mais aux radicaux sans épithète : ceux-ci, en effet, n’ont-ils pas été soutenus au besoin par les républicains ministériels pour assurer, au premier tour, la défaite des soc alistes ? Il nous semble que cet appel lamentable dicte à ceux-ci leur devoir : c’est-à-dire l’union énergique en face de l'armée enne mie. Nous comptons qu’ils sauront le remplir, et qu’ils no suivront pas les conseils de ceux qui, par légèreté ou poussés par des mobiles déplorables, arriveraient à jeter le désarroi dans nos rangs. H. B....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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