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La Petite République, 28 avril 1886

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La Petite République
28 avril 1886


Extrait du journal

i —Parce que d’abord Vêtais absent au mo ment de la mort du frère; ensuite je ne m’étais pas aperçu encore de la disparition de mon poison ; et enfin mes soupçons n'étant point en éveil, rien ne m’autorisait à penser que toutes ces morts étaient dues à des crimes I — Gomment vos pensées se sout-clle mo difiées à cet égard ? — D’une façon bien naturelle et bien pré cise. . „ A la mort du frère, la demande d associa tion fut renouvelée avec une insistance d’autant plus âpre que la maison, fort mal menée, par le père qui en avait la direction effective, était près de sombrer. Mais, a ce moment-là, il n’y avait plus pour moi d’hésitation possible : le frère, en effet, laissait une jeune fille de seize ans, et pour rien au monde je n’eusse voulu qu’un doute planât sur moi, ou qu’il pût entrer dans l’esprit de qui que ce fût au monde que je pouvais spéculer sur la si tuation embarrassée d’une orpheline, et vouloir la spolier d’une partie de sa for tune, quelque minime qu’elle pût être !... Quelques jours après, la jeune fille s’alita comme s’étaient alités ! x“'1 père....

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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