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La Petite République, 28 mars 1894

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La Petite République
28 mars 1894


Extrait du journal

Le Temps publie une interminable lettre signée : Un de nos lecteurs. Ce journal lui donne sa pleine approbation ; il en trouve la forme « humoristique ». Or, il est impossible d’imaginer un travail plus idiot. Je maintiens la complète exacti tude de ce qualificatif. Quelques échantillons fourniront la preuve qu’il est justifié. Dans la société collectiviste, l’Etat dira, parait-il : « Toi, tu mangeras du veau ; toi, du la pin, etc. », et l’auteur continue le menu. La peinture n’existera plus, ni la musique. « Plus de soirées mondaines, plus d’opéras. On chanterait éternellement L’pied qui r'mue. Plus de carrosses, des omnibus seulement. Plus d* velours, de satin, de bottier, etc. »,...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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