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La Petite République, 30 juin 1910

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La Petite République
30 juin 1910


Extrait du journal

Le projet de M. Cochery ne comporte qu’un impôt nouveau et pas d’emprunt. Dès que In Chambre a en émis, avant-hier soir, le vote de confiance pour le cabinet, M. Georges Cochery, ministre des Finances, a déposé le projet de budget pour 1911. Ce projet, qui sera distribué aujourd’hui aux membres du Parlement, réalise le plein équilibre, sans aucune ressource d’emprunt. Il se présente dans «les conditions d’ex trême simplicité ; il ne comporte qu’un impôt nouveau et la loi de finances ne ren ferme que des dispositions intimement liées au montant même des crédits de paiement, d’engagement ou d inscription, ù la fixation des recettes ou encore ù la détermination des voies et moyens de la trésorerie. L’équilibre en a été facilité par l’effort fis cal accompli par le Parlement lors du vote du budget de 1910. Les recettes dont disposait le ministre des Finances lois de la préparation étaient les suivantes : Recettes normales comprises dans le budget de 1910, abstraction faite des im pôts créés pur la dernière loi de finan ces Fr. 3.962.910.411 Produit des impôts votés en 1910, désormais en plein ren dement 138.215.039 Plus-values de recettes cal culées suivant la règle de la pénultième année - 156.050.862 Au total Fr. 4.257.176.312 Les dépenses normales auxquelles il fal lait faire face, en dehors du programme naval, se chiffrent comme suit : Crédits ouverts par la loi de finances du 8 avril 1910 Fr. 4.185.382.482 L’accroissement des dé-, penses, en dehors de la marine, a pu être ramené grâce à une compression énergique, au chiffre de.. » 46.878.999 Au total Fr. 4.323.261.481 L’équilibre aurait donc été réalisé et au delà, puisque la comparaison des recettes normales et des dépenses normales fait apparaître un excédent de recettes de 25 millions, si le ministre des Finances n’avait eu à gager les dépenses nécessitées par la construction de deux cuirassés dont le Parlement a déjà autorisé la mise en chantier. Défalcation faite de certaines économies réalisées sur le budget de la...

À propos

La Petite République française – puis socialiste de 1898 à 1905 – fut une feuille républicaine à cinq centimes lancée en 1876 qui connut un succès relatif dans les premières années de la Troisième République. Satellite de La République française de Gambetta, les deux publications deviennent indépendantes en 1878 avant que la diffusion du journal ne s’amenuise à la mort de ce dernier en 1882.

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