Extrait du journal

Soyons fustes. Elle n’est cependant pas sans une haute portée morale la réflexion que suggère impérieusement le récit de 1 auteur anglais. Et il est piquant que ce soit précisément un anglais qui nous force de la faire et nous oblige à nous demander en vertu de quel droit supérieur nous imposons de vive force notre domination à des peuples moins civilises que nous, ou seulement d’une civilisation différente. Dans la « Guerre des Planètes » e’e^ de la conquête de la Terre par les habitants de la planète Mars qu’il s’agit Les Mar siens sont très vieux, plus vieux que nous de bien des millions d’années. Leur monde est très avancé vers le refroidissement final, tandis que le nôtre est encore encombré de vie, mais encombré seulement de ce qu’ils considèrent, eux. comme des animaux inférieurs Eu vérité ; leur seul moy n d’échapper à la destruction qui, génération après génération, se glisse interne, t vers eux, est da s’emparer, pour pouvoir y vivre, d un astre plus rapproche du Soleil. Grâce à leurs moyens d’investigation, perfectionnés à un degré que nous ne pouvons imaginer, ils sont au co Tant de notre faiblesse et g - âce aux applications d’une science pour laquelle les lois de Vuuivers n’ont plus de secrets ni d’obstacles, ils débarquent sans difficulté sur notre globe, qui, aussitôt, se( trouve être à eux. L’espèce humaine est, dès lors, condamnée à disparaître....