Extrait du journal

Si, à côté de certaines régions algériennes, dont la mise en valeur provoque notre juste admiration, il en est d’autres où tous les efforts individuels semblent avoir échoué, c’est que les routes manquent pour effectuer les transports d'eau et de récoltes. < Il faut — écrivait dernièrement M. G. Martel, président de la Chambre de Commerce de Bougie, — attirer en Algérie une émigration agricole française nombreuse et l’y retenir par tous les moyens possibles. Il faut que la colonisation française prenne possession de tout le Tell, en faisant la tâche d’huile et non en se disséminant. Le jour où l’Algérie comptera seulement cent mille familles d’agriculteurs de plus, la main-d’œuvre française trouvera à s’v employer utilement et avantageusement ; elle n’aura pas, comme aujourd’hui, à redouter à chaque instant le chômage. >...