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La Presse littéraire, 1 février 1857

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La Presse littéraire
1 février 1857


Extrait du journal

jeune chevalerie qui en faisait l'ornement. Henri III était aussi passionné pour les légers amusements des festins, des ballets, des fêtes masquées, que son frère et son prédécesseur Charles IX, d'exécrable mémoire, l'était pour le jeu de paume et là chasse. Ses fêtes étaient somptueuses et fréquentes — si fréquentes même, que la plus grande partie de son temps se passait dans l'arrangement de ces magnifiques spectacles. Les sommes englouties dans les fêtes données à l'occasion du mariage de ses favoris étaient énormes ; les coffres royaux étaient souvent mis à sec par son extravagance désordonnée ; et pendant que l'état gémissait sous les charges qui lui étaient sans cesse imposées, la licence sans retenue qui régnait dans ces orgies occasionnait dans la plus honorable partie de la population un scandale et un mécontentement dont ses ennemis étaient prompts à tirer parti....
La Presse littéraire (1852-1861)

À propos

Données de classification
  • louise de lorraine
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  • fevrier
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