Extrait du journal

cru pouvoir m’écrier : « Je vais donc être affranchi de mon hebdomadaire besogne ! un temps de repos succède à ce temps d’agitation que nous avons avons traversé; le moment est venu de goûter les charmes de l’aimable oisiveté. » — Et voilà que, sans y penser, quinze jo iris, trois semaines se sont écoules, et je n’ai pas cessé de correspondre avec Acous. — Ceci prouve au moins qu’il n’est pas aussi facile que je le pensais de s’abstenir d’écrire, surtout d’écrire à ses amis. — On n’a rien à signaler de nouveau ; le calme règne — un calme plat — dans le momie artistique ; les théâtres sont fermés: — n’importe, on écrit toujours. — Et, sans avoir l’esprit de Janin, on trouve toujours en son chemin, à travers des rondes nombreuses, quelbues fleurs au parfum délicat dont on s’empare et qu’on assemble de son mieux pour les offrir à l’amitié....