Extrait du journal

La colonne des équipages qui sc retirait à droite par la même chaussée que M. le duc d Enghien , n’avoit pas eu le tels de filer 1 et toit à la même hauteur que M. le prince de Condé ; il se trouvait, pour comble d'embarras, que les deux chaussées se réunis- g soient au village de Schweibauscn , et n’en larmoient plus alors qu'une : tous les équipages, et même l'artillerie autrichienne , encombrées sur cette chaussée, ne provient manquer d’être pris sans un effort de M. le prince de Condé pour les sauver. Il se détermina aussi- tôt à rétablir ses tirailleurs à une? haie cidelà du pont de Schweihausen , avec le second régiment de cavalerie noble peur les soutenir : il plaça au pont même un demi- bataillon noble avec deux pièces de canto et un obusier, et employa l'autre moitié de ce bataillon à détendre l’autre chaussée venant de Ilorchdoiff, par laquelle les troupes de M. Je duc d’Enghien ne purent arriver, ayant été coupées par 1 ennemi à ce dernier village : s'en fallut même que ce prince ne fat pris , il ne put échapper à l’ennemi qu’en joignant de sa personne M. le prends de Condé h la nuit, et rejoindre les troupes qu’il comrrtandoit, que le lendemain....