Extrait du journal

Adieu pour jamais, objet de mon plus tenir» amour ; adieu type de ma fortune \ adieu1 mon unique génie , ma providence , ma bienfaitrice, ma divinité j enfin , adieu , banquette dont la basane complaisante soutint pendant un lustre ma paisible indolence. Quand 1 aira douze fois retentissant dans l’air , annonçait le milieu du jour , je m’arrachai» à l’édredon , et venons te trouver ; fidèle , je ne te quittais point peur l’attrayante tribune ; je m’endormes sur toi : deux heures sonnaient ; le dinar m’appelloit; ; je le disons bon soir jusques au lendemain. Réponds , ma chère banquette ; azur, quelque reproche à me faire ? N’ai-je pas constamment été de l’avis de mon voisin ? Peujc-tu m’accuser de quelque entêtement ? La première frasque je te vis , ne me. suis-je pas levé pour reconnaître la république?. Ne «te suis-je pas levé dans le procès du roi? Ne me suis-je pas levé pour Louvet et...