Extrait du journal

M. Lava a parlé judicieusement de l’illustre auteur du Voyage pittoresque de la Grèce. Mais au milieu de la prose souvent élégante de ce nouvel académicien , la figure gigantesque du cadavre du genre humain a produit l'effet le plus singulier. Je respecte beaucoup le caractère personnel de ce savant professeur; je fais plus ; je rends justice à quelques beaux détails, semés dans cette pièce qui fut une lionne action et qui a donné à M. Lava un nom historique. Mais la vérité m’oblige à dire que cet orateur , applaudi au commencement, a fini par exciter peu d’intérêt M. le duc de Levis, en répondant à M. Laya , s’est élevé à des considérations politiques, parfaitement à leur place, dans l’éloge d'un homme aussi noblement fidèle à l’antique monarchie de France que le fut M. de Choiscuil. Ce discours de M. le president aurait été entendu avec intérêt à la chambre des pairs comme il l’a été avec plaisir à l'académie. M. de Levis a saisi l’occasion pour consoler un peu M. le mar quis de Laplace, si indignement attaqué par un candidat malheu reux qui s’est avisé de démontrer que l’auteur de l’Exposition des systèmes ne sait pas écrire. Si le style île ce. savant n’est « que de ta » glace qui réfléchit la lumière » comme l’a dit son détracteur,ou jouerait facilement trouver des gens de lettres dont le style est de a glace qui ne réfléchit rien. Le nom deM. Snard n’existait pas chez le plus grand nombre d’auditeurs , le même enthousiasme que celui de M. de ( boiseuif, Qu semblait se dire tout bas ; *« Que nous reste-t il de ce secrétaire perpétuel dont ou pu le tant? M.ien. Quel ouvragé nansmettia sa mémoire à la postérité ? Aucun. Qu'était il? poète ? Non. Orateur ? Non. Historien ? Non. Qu’était-il donc? Académicien. Ceux quiorî suivi l’histoire de l’académie se représentaient M. Suai d comme te...