Extrait du journal
droite est dans nos bureaux à la disposition des sous cripteurs. Nous engageons nos amis h faire retirer les exem plaires et à les distribuer au plutôt. Plusieurs n'ont point versé le montant de leur sous cription; comme la Quotidienne doit rendre compte au comité de la presse de droite, ce versement doit être fait avant que les exemplaires soient retirés. Nous n’avons pas besoin de redire combien il im porte de multiplier et de répandre ce document dans toute la France. Chacun de nos abonnés et de nos lecteurs doit remplir dans cet objet l'office de cor respondant ; c’est le moyen d’attaquer les préventions, de dissiper les erreurs, et aussi de préparer l'union de tous les hommes honnêtes dans l’intérêt de la monar chie, de l'ordre et de la liberté. On voit qu’à la longue la vérité se fait jour. La question de la liberté d’enseignement a été long temps de celles qu’il semblait impossible de faire en trer dans les controverses publiques ; on se souvient à ce sujet de nos plaintes contre l’IndilTircnce des partis, et de nos amis même ; aujourd'hui la seule question qui passionne tout le monde, c’est précisé ment celle question. Espérons qu'il en sera de même de beaucoup d’autres, et ne nous défions jamais de la raison et de la justice de la France. Le journal la Presse est sans nul doute celui des journaux de la conservation dynastique, qui s’est le plus avancé sur ce terrain, Mais ce n’est pas sans fon dement que nous avons exprimé la crainte de le voir appliqué à déplacer seulement la tyrannie. Il conteste la suprématie universelle de l’Université, et il a rai son ; mais en arrachant à son empire ce qu’il appelle les écoles libres, il les place sons une juridiction non moins absolue, celle de l’Etal; à cet égard nous avons besoin de quelques mots d’explication. La Presse, dans une note de ce jour, s’exprime ainsi : « Nous ferons line autre réponse à la Quotidienne. La Quotidienne dit que nos plans sont des plans d'organisation qui laissent la doctrine sociale exposée à bien des a:laques. La Quotidienne se trompe, nos plans ne réservent que les droits inaliénables de l’Etat, et, si nous avons bonne mémoi re, son principal rédacteur les a réservés comme nous dans ses écrits, en combattant comme nous les anarchistes (il y en a de toutes couleurs), qui les nient. » Le rédacteur principal de la Quotidienne, mis en cause parla Presse, a réservé, en effet, et il réserve encore les droits de l'Etat. Pour lui la question de la liberté d’enseignement n’est pas une question transitoire, ce qu'il veut aujourd'hui, il l’a voulu hier, il le voudra demain. Mais il n’a point voulu cl il ne voudra jamais que l’Etat, altéré ou non dans son principe, ait des...
À propos
Publié d’abord sous le nom La Quotidienne en 1792, ce journal royaliste est l’organe principal de Joseph-François Michaud. Historien des croisades, ce dernier est d'abord républicain, puis devient royaliste par hostilité à la Convention. Ces revirements firent changer le journal de nom plusieurs fois durant la Révolution, l’Empire et la Restauration avant de retrouver, en 1814, son titre initial. En 1815, le journal devient la Feuille du jour.
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