Extrait du journal

FRANCE. PARIS , î SEPTEMBRE. Les circonstances dans lesquelles M. Casimir Périer vient de présenter à la chambre des pairs le projet de loi sur les listes élec torales, ont quelque chose de remarquable. D’abord , un pouvoir établi au nom du peuple qui s’efforce de resserrer les droits électoraux dans les limites les plus étroites. En effet, ce n’a pas été la faute du ministère si l’amendement de M. Mauguin, sur les trente centimes additionnels , a été adopté par la chambre des députés, et la candeur de M. «l’Argont a été jusqu’à déclarer que le ministère n’avait aucun motif politique pour repousser l’adjonction de vingt-cinq mille électeurs. Mais ce droit que l’on réclamait pour eux, ils le paient, et leur titre légal est inscrit au rôle des contributions. N’importe, il serait mieux d’at tendre à l’année prochaine, disait le ministre, peut-être alors cet impôt sera-t-il supprimé -, quel regret d’avoir été un an éh'cteur et puis de cesser de l être ! Enfin , il n était sorte d’arguties aux...