Extrait du journal

C’est assurément un état curieux que celui de nos affaires, puis qu’il paraît presque nécessaire de présenter une excuse lorsqu’on élève la voix en faveur de la légitimité , qui est attaquée et diffamée comme si elle était un principe qui dût être extirpa et déraciné. Nous avons à !a vérité un souverain légitimé jf mais ou ne doit pas supposer qu’il prisse trouver grâce aux yeux de certaines personnes. Quelque noble que soit sa conduite , il est de la fainiHe de nos rois; mais Fatlentiuii de ces politiques est entièrement occupée en ce moment des souve rains du continent, ont sont tous, chacun en particulier, voués à la haine cl au mépris dt non-seulement dérision , tf<* . tyran sanguinaire; un quatrième , glouton et mendiant j un membre île sa famille , misérable petite créature. Ces souverains ne peuvent avoir rien de commun avec l’espèce humaine ; ils ne peuvent avoir tant soit peu d’honnêteté, parce qu’ils sont légitimes. On va jusqu’à invoquer la divinité poqr attirer sur eux la vengeance céleste ; et dan# au écrit qu’on nomme une adresse , nous lisons ces mois : m La terre où tu es seul roi des rois, ne doit plus voir de Bourbon» sur le trône. o> Blasphème révoltant ! dérision impie ! pour 11e rien dire de plus. Ceci est fait pour soulever un sentiment gênerai d'indignation contre nous ohez les nations étrangères. « Il ne doit plus y avoir de Bourbons sur Iç trône ! » Ces mêmes hommes qui soutiennent la causa de l’Espagne désirent donc égorger son roi ? veut-on absolument nous empêcher de vivre en paix avec nos voisins? Est-ce que la discorde, est-ce que la guerre sont l’élément le plus convenable à notre pays ? Croil-ou qu’il soit indigne de notre part de communiquer avec les puissances continentales? Faut-il que nous soyons en réalité séparé» de toute la terre? Les souverains du continent auraient tort à la vé rité de prendre pour l’opinion de la nation celle de ce parti ; mais «a moins il» peuvent voir quels sont les vœux et les prinmpes de ce parliq...