Extrait du journal

tres, chères à la magistrature, aux lettres, aux arts, aux sciences, au barreau, à l’armée, dont les noms se presseraient en foule sous notre plume s’il nous était possible de les écrire tous !... C’est par cette alliance, ou plutôt par cette fusion des hommes illustres et honorables de toutes les époques que nous offrons ré ellement à notre pays les garanties les plus propres à unir, selon l’expression de Châteauhriand, les temps anciens et les temps nouveaux; c’est là le noyau autour duquel nous appellerons sans cesse les Français désabusés, mécontens, fatigués d’humiliations et de mécomptes, les Français qui prisent l’honneur au-dessus d’une place, et la dignité de leur pays plus haut que de honteuses spéculations. Que faudrait-il aujourd’hui pour rallier à notre cause tant d’hommes dignes de la comprendre et de la soutenir avec nous dans le seul intérêt de la nation ? quelques préventions de moins, quelques expériences de plus ; aussi en appelons nous sans hésiter au temps qui use les méfiances, à la raison publique qui chaque jour s’éclaire et mûrit....