Extrait du journal

beaucoup de charges inutiles, entr’autres celle de grand-veneur. Le ministre de France, M. de Barante, qui dans son compliment avait cru devoir se permettre d’insinuer que Louis-Philippe espérait que Charles Albert allait donner une Constitution h sou peuple , pour mieux en assurer le bonheur, a reçu une réponse fort sèche. Le roi aurait dit qu’il n’avait aucun conseil à recevoir et qu’il ferait ce qui lui conviendrait. Cette démarche de l’ambassadeur de France a excite beaucoup de surprise dans le corps diplomatique , qui a dit-on pro testé contre cette sortie inconvenante. Jamais il n’y a eu plus d’union entre les deux anciennes reines et la nouvelle et le roi. Son gouverne ment paraît marcher dans le plus grand accord avec celui de l’Autri che. Ou écrit de Florence que le grand-duc de Toscane a été obligé de faire partir de cette ville quelques Français établis, à cause de leurs propos et de leurs menées révolutionnaires. Un M. llubbard , celui de l’emprunt des cortès d’Espagne, n’a eu que vingt-quatre heu res pour quitter la Toscane....