Extrait du journal

chés à la glèbe, ont réduit ce beau et fertile pays, autrefois le berceau de la civilisation et le grenier d’abondance de l’Italie, à la nécessité de recevoir de l’étranger le premier élément de la vie. Aux armes, Siciliens, aux armes! L’heure de notre émancipa tion a sonné. Au premier signal de notre glorieuse entreprise, la (lotte britannique stationnée a Malte entourera le littoral de Tlle et protégera no» ports contre le débarquement des bordes mercenaires. Nous convoquerons notre ancien parlement, nous organiserons des corps de volontaires ainsi qu’une garde natio nale, et si nos oppresseurs ne prennent la fuite en toute hâte a la vue de notre étendard national, qu’ils tremblent au souvenir des vêpres siciliennes. Vive l’indépendance de la Sicile ! vive la Constitution ! vive le roi Charles ! vive l’Angleterre ! Sicile, 1840....