PRÉCÉDENT

La Renommée, 9 février 1820

SUIVANT

URL invalide

La Renommée
9 février 1820


Extrait du journal

PARIS, 8 Février. Le# imprudentes mitres du ministère mil produit IVATet qu’en attendaient loin les hommes qui ont qnrhpVvx^iitmee des a (Paires et qui savent ce que la fierté nationale offensée est oap»bl» d’exécuter. Plus de quatre-vingt mille i itoycu* ont déjà adressé des pétitions aux deux Chambres pour le maintien de la loi des élections. On eUr une majorité de oioqwix, aura peut être sauvé 11 France eu excitant dans tous les élire une indignation salutaire qui parle trop haut et par trop d'organes aux représentait* de la nation, pour qu’ils puissent ia méconnaître sans déchirer imprudemment leur propre mandat, et sans se dévouer aux chances de la responsabilité la plus terrible qui ait jamais pesé sur un corps délibérant. Le temps n’est plus où uu ministre enorgueilli' de l'inexplicable faveur de sou maître a osé proclamer hautement son mépris pour l'opinion nationale dans l’enceinte même où la loi n'a entendu appeler que des représentai» de cette opinion. Il est contraint aujourd'hui de la reconnaître au moins comme puissance de fut-il lui doit l’espèce d’hommage qui le plus faible ne saurait refuser au plus fort. Ennemi ouvert et implacable de la liberté, s’il n’est pas aussi eu secret l'ennemi du trône qu’il paraît servir, il sentira que le moment est venu du faire connaître au monarque la nature et la force de l'opposition que rencontrent ses coupables projets. Mauvais citoyen, si du moins il est sujet loyal et fidèle, il dire au souverain qui l’a comblé de bienfaits, qu’un premier ministre n’est pas longtemps, ion* danger peur l’autorité qu’il représente, le point de mire de l'animadversion générale. Voilà le langage que doit tenir M. Decazcs en même temps qu’il déposera le pouvoir dont ÏVxerdoc ne peut plan être dans ses mains qu’une cause funeste d'irritation et de mécontentement....
La Renommée (1819-1820)

À propos

Fondé par l’intellectuel et homme politique Benjamin Constant, La Renommée est un quotidien libéral qui parut pendant à peu près un an, du 15 juin 1819 au 13 juin 1820. Constant y livrait ses réflexions politiques sur les débats à la Chambre, des compte-rendus et faits d’actualité et historiques. Suspendue pour un mois en juin 1820 pour son agressivité envers le régime suite à l’assassinat du duc de Berry, La Renommée ne reparut finalement jamais.

En savoir plus
Données de classification
  • cuvier
  • halgan
  • villèle
  • demazes
  • de latour-maubourg
  • decazes
  • siméon
  • de chaxelles
  • france
  • paris
  • chambre
  • rouen
  • ur
  • angleterre
  • département de l'intérieur