Extrait du journal

Voila ce que disait, il y a deux jours, le Jouruni (le Paris, organe du ministère, aux écrivains passionnée organes d'une faction qui n'a su régner qlie par les lois d’exception, et qui veut rétablir ecs lois comme point d'appui nécessaire du pou voir qu'elle se flatte d'avoir ressaisi. Nous 11’examinons pas si le remplacement d'un ministre qui a si longtemps favorisé l'audace de cette faction, tout en désavouant ses principes, par un ministre qui a partagé ses principes plutôt qu’il n'a servi ses fureurs; nous n’cxaininous pas, disons-nous, si ce remplacement doit être considéré comme le signal définitif d’une nouvelle et sanglante réaction. Trop d’expériences successives, et principalement neige dont nous sortons à peine aujourd’hui, doivent nous avoir désabusés sur la valeur des chances d’espérance ou de crainte qu’on m’empresse de placer dans les noms de# premiers dépositaires du pouvoir. Malheur à la nation qui croire ût que ses destinées peuvent dépendre de la faveur vu de la disgrâce d’im ministre î cette nation n’aurait plus ni esprit public . ni conscience de sa propredigoité....