Extrait du journal

l'A II 1S, -i5 l écrier. L’indigna lion et l'effroi que dans le public ont causé les deux lois d exception ressuscitées do I&i5, semblaient avoir été partagés par les deux Chambres, et l'on croyait qu'elles repousseraient sans hésiter celte audacieuse tentative du despotisme ministériel. ; mais, comme si la nation devait être successivement déçue dans toutes ses espérances, les Chambres pai arsseol vouloir suivre une marche différente de celle qu’on espérait de de leur patriotisme. Nous ne combattrons pas les motifsquiont fait jog-rà la commission de luchaibre des pairs que nos lois répressives des abus de la presse n’étaient pas suffisantes ; la discussion fera connaître au public jusqu’à quel point ces motifs sont fondes. Nous n'entreprendrons pas non plus de démontrer à la commission de la Chambre des députés que la législation ordinaire est plus que suffisante pour poursuivre et prévenir tout attentat contre la sûreté du trône : tout le monde en est convaincu, et celle question est jugée d'avance. Mais ce que nous déplorons sincère- ut, c'est que l'une et l’autre commission paraissent croire que ces deux lois, radical •ment mauvaises, puissent être rendues admissibles et supportables par des amendement et des corrections, lie telle concession doit nécessairement entraîner ta ruine totale de ta liberté, et les députés qui assumeront sur eux une si terrible responsabilité devraient encore songer qu'ils fourniront au pouvoir des armes contre eux-mêmes*...