Extrait du journal

Si l’on questionnait la jeune phalange qui a rallié le parti radical ces deux ou trois dernières années, l’on verrait le rôle très important, dans la détermination des meilleurs, de la vue suivante : que politique et métaphysique sont deux ; que la politique est action ; que le radicalisme, exactement, est la mise en œuvre, progressive, obligatoirement progressive, est l’effort d’intégration dans les mœurs et les lois, non d’une théologie spéciale, à dogmes un beau jour révélés à une sorte de « grand initié », comme le marxisme, mais d’un sentiment général, le sentiment de la valeur de la personne humaine, le sentiment de la dignité humaine, qui est commun à tous les hommes dignes du nom d’homme, qui est commun, en tout cas, aux hommes de la terre et du peuple de France....