Extrait du journal

Il n est plus question de solliciter de la. Chambre l’aveu d’im• puissance auquel de bons esprits s efforçaient de la conduire. Ceuxlà même qui avaient lancé l’idée originale d'un hara-kiri parlementaire s’empressent de déclarer quelle elle ne lut pour eux qu’un divertissement fugitif. La gloire de Mac Donald demeurera donc excluvivement britannique, au moins en ce qui concerne la dissolution et les élections brusquées. Par contre, on voudrait bien que sa conversion à l'union nationale suscitât des vocations de ce côté du détroit. Ce que le chef du parti socialiste le plus nombreux cl le plus puissant d Lurope vient de faire, en compagnie d une vingtaine de ses amis du Parlement, pourquoi les radicaux. au moins ceux d’entre eux qui sont raisonnables et patriotes, ne le feraient-ils pas ? Ce geste d’union nationale ou sacrée leur serait, d ailleurs, d’autant moins pénible que beaucoup d'entre eux l'ont accompli il n'y a pas si longtemps. Et les appels doucereux, alternés de menaces, sc multiplient dans là-presse à l'adresse des radicaux....