Extrait du journal

noble gestion de nos devanciers a creusé un déficit tellement entrouvable qu’il faille d’autres mesures, pourquoi, monsieur Léon Blum, ne pas collaborer avec nous pour les rendre moins mauvaises au lieu de décréter un refus systématique? En ce qui concerne, I par exemple, la réduction des traitements, avez-vous réfléchi que si nous exemptons de cette réduction les traitements petits et moyens ou si nous ne demandons à ces derniers qu’un sacrifice infime, en frappant des traitements disproportionnés nous sommes dans les limites de nos programmes électoraux et des vôtres. De sorte que l’agitation à laquelle se livrent actuellement des employés des postes ou des chemins de fer, de modestes fonctionnaires de la route ou du bureau, pourrait bien avoir pour but de sauver l’entahabilité des traitements des généraux, des amiraux, des hauts fonctionnaires des administrations publiques....