Extrait du journal

Ceux-ci se souviennent — car la plupart lisent aussi la République — que le 3 juillet I Humanité, troublée par la campagne anticommuniste qui commençait alors dans nos colonnes, et dont la France entière, avide de calme social, se félicite aujourd'hui qu'elle ait assez duré pour convertir à nos thèses les hommes politiques les plus en vue, publiait le récit d'un déjeuner auquel j'aurais assisté avec un agent des compagnies d'assurances, M. Dogriot, M. Foulon, d'autres personnages dont on se réservait de dévoiler l'identité par la suite et un Monsieur balafré à l'accent fortement pourrarien. Il s'agissait de savoir si la campagne que j'ai trouvée nécessaire à ce moment-là était faite spontanément ou pour le compte d'intérêts privés, nationaux ou internationaux....