Extrait du journal

C’est là le grand souci de Joseph Caillaux. Lui dit-on que le désordre économique est le résultat des inventions, que la science marche d’un pas trop rapide, l’Encyclopédiste se réveille en lui. Car il est essentiellement un homme du dix-huitième siècle ; et de ceux pour qui le progrès des sciences et des arts devait nécessairement rendre l’humanité plus heureuse. Si donc les perfectionnements de la technique présentent des dangers, ce ne peut être que parce que les hommes en usent mal. Et il convient de veiller à ce qu’ils en usent mieux. « N’est-ce pas par un aménagement raisonné du capital que l’on pourra calmer les hâtes, enrayer les dévergondages d’équipements ? écrit-il. Est-il impossible de considérer une organisation du crédit, sous l’égide des pouvoirs publics, tels que les capitaux n’deviennent à bon marché qu’aux industriels transformant leur outillage en fonction et sous le signe de l’intérêt général ? A tous autres le crédit serait ou refusé ou Strictement dispensé et chèrement imparti. > CU&fi LA SLTXL EN ÏB01SEM4E PAGE)...