Extrait du journal

Nous prenons acte de ces paroles ; et comme la question de la liberté, en vertu de l’indivisibilité que lui reconnaît M. de Girardin, ne saurait être subordonnée à des préoccupations opportunistes, nous comptons bien que la France ne transigera jamais en pareille matière ; qu’elle combattra comme nous tous les ajournements, toutes les entraves mises à la parole, à la plume, à l’association ; qu’elle réclamera immédiatement, sans délai, sans nous renvoyer aux calendes de 1880, l’abrogation de toutes les lois restrictives, l’abolition de toutes les mesures d’exception. Sous peine d’inconséquence, M. de Girardin est forcé de se rallier à la politique qualifiée d’intransigeante, et qui serait plus justement dénommée : la politique des principes et des faits....