Extrait du journal

Et c’est pour sauver Locarno, pour donner satisfaction complète à l’Allemagne, pour lui permettre à Genève, à la manifestation de gloire et de réparations, qu’elle a si obstinément préparée, qu’on s’assied avec une admirable désinvolture de concorde internationale sur les revendications du Brésil, de l’Espagne, de la Pologne et les promesses qui leur avaient été faites. C’est pour sauver Locarno que la France donne à ses amis, aux nations oui avaient mis en elle leur confiance, 1 impression qu’elle a pour premier souci de ne pas faire de peine à l'Allemagne et de servir humblement ses volontés....