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La Revue des revues, 15 octobre 1897

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La Revue des revues
15 octobre 1897


Extrait du journal

Depuis 1862, chaque jeudi, il y venait, aimant à se laisser « gâter » par la maîtresse de maison. « Il était si bon », me disent Mlles Melchior, « que notre mère ne savait que faire pour lui être agréable ! » Et elles se le rappellent, avec sa figure plutôt laide aux yeux du vulgaire, mais, en réalité, si intelligente et si fine ! 11 leur lisait ses contes, de préférence ceux où il a mis le plus de lui-même, comme le « Petit Caneton » ; ou encore, choisissant les moins bons, pour les faire valoir : telle une mère qui reporte sa plus tendre affection sur celui de ses enfants que la nature a le moins bien doué. Il faut dire pourtant que, d’une excessive vanité, Andersen souffrait à peine qu'on ne trouvât pas toutes ses œuvres également parfaites. « Il voulait toujours être le premier partout, » remarque, à ce moment, une dame qui l'a aussi beaucoup connu....
La Revue des revues (1890-1903)

À propos

Données de classification
  • andersen
  • lamartine
  • x. marmier
  • balzac
  • nyerup
  • schiller
  • klopstock
  • shakespeare
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  • ingemann
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