Extrait du journal

M. Pierre Guitet-Va uqtjelix Je vous remercie de me fournir l’occasion d’exprimer très nettement mon opinion à l’égard de certaines danses modernes à la faveur desquelles trop d’anges font la bête; dans le sens même de la bestialité, mais d’une bestialité frileuse, réticente, vicieuse qui serait comme la coco de l’amour. Permettez-moi de préciser que le roman (2) auquel il vous plaît de faire allusion, — s’il a fait sa carrière depuis 1919, — date en réalité des derniers jours de 191/1. A cette époque, certes, la danomanie ne sévissait pas avec la frénésie qu’il nous a fallu constater pendant la guerre, dans des salons où l’on se flattait de tromper l’angoisse du « communiqué „», et dans d’innombrables lupanars plus ou moins clandestins à l’usage des oies grises et des apprenties veuves-jovcuses. Mais, il était, alors, du dernier raffinement. » d’afficher un scepticisme élégant, voire une façon d'amoralisme distingué. Cette attitude de décadence, qui n’eût point manqué de devenir une habitude sans le rude coup de fouet de la guerre, provoqua, vous le savez, de la part de nos ennemis, la plus fâcheuse erreur de psychologie. Ils crurent, dur comme fer, à la déliquescence des petitsmaîtres, et que ceux-ci se désintéressaient de la poussée des...