Extrait du journal

plaine. Mais, sur les blanches vapeurs de la Maremme, tous ont reconnu la dangereuse fée. Elle n’a jamais manqué son heure. L’aube du premier jour d’été (21 juin), chaque année la réveille. Maintenant, elle va errer sans repos de la mer aux collines. Sous toutes les formes elle vous suivra. N’est-elle pas dans l’air que vous respirez, dans cette eau tiède et lourde qui ne peut vous désaltérer? Ce doux repos, perfide, près de la moiteur des étangs, n’est-ce pas elle qui vous l’offre? Vous vous réveillez, la tête pesante, les bras alourdis... Avec un sombre sourire, elle vous met dans les mains les gerbes et les fleurs....