Extrait du journal

COURS DE M. LÉON ROUSSEL I.cm ambuNNUdcN chinoise* en Europe (i). Les rapides succès de l'expédition franco-anglaise et la conclusion du traité de Péking, en 1860, qui en fut la conséquence, loin de régler définitivement la situation et de faire disparaître, comme on l’espérait, les causes de dissentiment entre la Chine et les puissances occidentales, éloignèrent au contraire, plus que jamais, les chances d’une entente sincère et amicale entre les deux civilisations. Les nouveaux obstacles qui s’opposaient ainsi au développement des relations pacifiques étaient d’autant plus difficiles à écarter, qu’ils étaient moins apparents et qu’ils étaient plus dissimulés par des protestations de loyauté et de bonne foi que ni les uns ni les autres ne se faisaient faute de prodiguer, il y avait un malentendu que tout le monde connaissait, sur lequel il était impossible de se tromper, mais qu’on se gardait bien de reconnaître, de peur d’être obligé, dans le cas où cet aveu amènerait à le résoudre pacifiquement, de faire des concessions auxquelles personne ne semblait résolu. On préférait un smalt typto rempli d’inconvénients et de dangers, mais qui réservait toutes les espérances, à une discussion franche et loyale d'où seraient sortis, sans doute, l’apaisement et la concorde....