Extrait du journal

LE SUFFRAGE DES FEMMES On a découvert, dans le musée national de Prague, un vieilopuscule d’un poète polonais où les femmes sont cruellement maltraitées. C’est un dialogue où de « gais compagnons » retracent la duplicité et les défauts féminins. Aucune femme ne trouve grâce devant leurs critiques : la jeune et la vieille, la belle et la laide, la riche et la pauvre tombent, l’uneaprès l’autre, sous le poids de leurs raisons. Quand Pachscheva, le vieux sage, entrant : « Dites-nous donc, maître vénéré, d’où viennent aux femmes leur perversité et leurs vices? — Vous les calomniez, répond le vieillard parce que vous - n’êtes plus jeunes; mais vos paroles sont vaines. Les femmes vous ont mis au monde. La louve peut-elle engendrer l’hermine? En jugeant mal les femmes, vous vous jugez vous-mêmes... Taisez-vous et ne vous moquez pas des vices qui tiennent à l’espèce humaine. »...