Extrait du journal

Lyon, 28 juillet 1875. Ma trop jeune amie, Je crois, Dieu me pardonne, que je suis en retard de deux lettres avec vous. Mais voilà: vous me disiez dans votre avant-dernière: «je vais être sur les dents à l’occasion de mes examens, et je n; pourrai vous écrire pendant mon coup de feu; n’attendez rien de moi de quelque temps; mais que ce ne soit pas pour vous un motif de paresseux; bien au contraire, je taxe votre amitié à 4 lettres pendant le chômage delà mienne » ;. n’est-ce pas à peu près ce que vous m’avez écrit? hé bien, j’ai fait comme ces gamins d’écoliers, à qui le maître dit : « je vais m’absenter un instant; voilà le devoir que vous allez me faire, quand j’aurai tourné les talons. » Le maître revient et trouve les écoliers fort occupés à faire des cocottes....