Extrait du journal

ISIMSIN (1). Messieurs, Vous avez voulu, l’an dernier, me confier pour cinq ans encore les fonctions si honorables de secrétaire de votre Société. Je me sens infiniment flatté de ce choix, qui, grâce au dévouement éclairé de M. Barbier de Meynard et à l’esprit de bonne confraternité qui règne parmi nous, ne m’impose qu’un fardeau bien facile à porter. Le compte rendu annuel que je dois faire de vos travaux serait une tâche des plus délicates ou plutôt une tâche impossible, si tous vous ne m’aidiez à 1 accomplir par les précieux renseignements que vous me fournissez, et surtout par l’esprit d’indulgence avec lequel ions voulez bien accueillir des jugements rapides , des référés improvisés sur l’heure, et qui ne peuvent avoir d autre mérité que celui de la sincérité. Pas une fois vous pavez réclamé contre des appréciations que je cherche à rendre aussi impersonnelles que possible, mais qui, par la force des choses, impliquent néanmoins une certaine manière devoir et déjuger. La Société asiatique, uniquement alevine aux progrès de la science, c’est-à-dire à l’augmentation du trésor des laits constatés, n’a aucune opinion ni politique, "i littéraire, ni religieuse, ni même philosophique (si l’on entend par philosophie quelque chose de dogmatique et d’a-...