Extrait du journal

A ne considérer que l’espèce animale, dans laquelle se trouve l’intelligence, on pourrait être porté à penser que c’est le principe vital qui la produit et, par conséquent, la possède ; mais, s’il en était ainsi, partout où ce principe existe, l’intelligence devrait se manifester ; or, nous voyons qu’il figure dans la plante, puisqu’elle vit, et que cependant celle-ci n’est pas intelligente (1 ). On ne saurait donc admettre que le principe, en vertu duquel la matière devient vivante, est intelligent par lui-même. Comment se fait-il cependant que, quoique privé de cette faculté, il impose à la matière une organisation qui nous étonne par ses ingénieuses combinaisons ?...